Quelle température pour souder le cuivre ?

Quelle température pour souder le cuivre ?

8 mai 2019 0 Par Franck

Du point de vue du processus, la soudure et le brasage sont essentiellement les mêmes. Les seules différences sont les métaux d’apport utilisés, ainsi que le temps et la température nécessaires pour compléter le joint. Les experts définissent la soudure comme un processus de jonction qui a lieu à une température inférieure à 840 ° F, tandis que le brasage a lieu à une température supérieure à 840 ° F mais inférieure au point de fusion du métal de base.

Dans la pratique actuelle pour les systèmes en cuivre, la plupart des soudures sont effectuées à des températures comprises entre environ 450 ° F et 600 ° F, tandis que la plupart des opérations de brasage sont réalisées à des températures comprises entre 1 100 ° F et 1 500 ° F. Lors du brasage de tubes en cuivre, le recuit des tuyaux et les raccords qui résultent d’une chaleur plus élevée, peuvent entraîner une pression inférieure à la pression nominale du système par rapport à celle d’un joint soudé.

La température du soudage de cuivre

Une entreprise de plomberie Creteil peut confirmer que le point de fusion du cuivre est 1 981 degrés F (liquide) et 1 949 degrés F (solide). Pour le brasage, il est important de connaître les points de fusion des métaux à assembler et du métal d’apport. La différence entre l’état solide et l’état liquidus correspond au rang de fusion, ce qui peut être important lors du choix d’un métal d’apport.

Il indique la largeur du rang de travail du métal d’apport et la vitesse à laquelle le métal d’apport se solidifie après le brasage. Les métaux d’apport dans des plages étroites, avec ou sans argent, se solidifient plus rapidement et nécessitent donc une application prudente de chaleur. La température de liquide est le minimum auquel le brasage doit avoir lieu.

Vitesse de soudage du cuivre

La vitesse de soudage par un plombier Paris 20 doit être uniforme. L’extrémité de la tige de remplissage doit être conservée dans la flaque d’eau fondue. Pendant toute l’opération de soudage, le métal en fusion sera le plus souvent protégé par l’enveloppe de flamme extérieure. Si le métal ne coule pas librement pendant l’opération, la tige doit être soulevée et le métal de base chauffé à une chaleur rouge le long du joint. La soudure doit être recommencée et poursuivie jusqu’à la fin.

Soudage des morceaux minces

Lors du soudage de morceaux minces, le procédé de soudage à l’avance est préféré. La méthode du revers est préférable pour les épaisseurs de 6,4 mm (1/4 po) ou plus. Pour les morceaux jusqu’à 3,2 mm (1/8 po) d’épaisseur, il est préférable d’utiliser un joint bout à bout lisse. Pour des épaisseurs supérieures à 3,2 mm (1/8 po), les bords doivent être biseautés pour un angle compris entre 60 et 90 degrés. Cela garantira la pénétration de la fusion sur une vaste zone.

 

La soudure au cuivre n’est pas dure. La chaleur requise pour ce type de soudage est environ deux fois supérieure à celle requise pour un acier d’épaisseur similaire. Le cuivre a une conductivité thermique élevée. Pour compenser cette perte de chaleur, il est recommandé d’utiliser une pointe d’une ou deux tailles supérieures à celles requises pour l’acier. Lors du soudage de grandes sections de fortes épaisseurs, un chauffage supplémentaire est recommandé. Ce processus produit une soudure moins poreuse.

Le cuivre peut être soudé avec une flamme légèrement oxydante car le métal en fusion est protégé par l’oxyde formé par la flamme. Si un fondant est utilisé pour protéger le métal en fusion, la flamme doit être neutre.

Il faut utiliser du cuivre sans oxygène (tige de cuivre désoxydée) plutôt que du cuivre contenant de l’oxygène pour les assemblages soudés au gaz. La tige doit avoir la même composition que le métal de base.